#ChallengeAZ : J comme Jeanne



Comme pour certainement beaucoup d’entre vous, ce prénom arrive dans le tiercé de tête des prénoms féminins les plus fréquents de ma généalogie, à la deuxième place (20 femmes), loin derrière l’indétrônable « Marie » (39 femmes), et juste devant les « Anne » (18 femmes).

C’est aussi pour moi l’occasion de vous parler un peu de mon arrière-grand-mère Jeanne ROUSSET, laquelle est la descendante d’une longue lignée de « Jeanne ». Jugez plutôt :
Jeanne ROUSSET (1883 – 1963),
Fille de Jeanne CHAMBON (1863 – 1921)
Fille de Jeanne SAUTEREAU (1844 – >1921)
Fille de Jeanne MINIAUX (ca 1816 - …..)




Jeanne ROUSSET (Sosa 9) est la fille de Paul ROUSSET (Sosa 18), dont je vous ai parlé la semaine dernière. Elle est née à Asnières (92) le 26 octobre 1883. C’est le deuxième enfant du couple, après la naissance de son frère Paul Jules en 1882.

Elle est encore mineure (17 ans) quand elle épouse mon arrière-grand-père Émile IMBRECHTS en 1901. Ils auront deux enfants: Suzanne en 1903 et mon grand-père Lucien, en 1906.  

Me pencher plus avant sur l’histoire de cette arrière-grand-mère fait partie de mes projets généalogiques. A ce jour, tout ce que je sais d’elle, je le tiens de mon grand-père Lucien IMBRECHTS (Sosa 4). Ce qui m’a surtout marqué la concernant, est son métier de « posticheuse » qu’elle exerce au début du 20ème siècle, jusque dans les années 20, au moment où la mode des cheveux courts va faire disparaître postiches et perruquiers.

Ci-après un extrait d’un livre sur les Métiers d’autrefois, par Marie-Odile MERGNAC, rappelant l’histoire de ce métier :  


 
D’après mon grand-père, sa mère aurait été propriétaire de sa fabrique de postiche, rue St Honoré à Paris, laquelle aurait compté une dizaine d’ouvrières. Malgré un passage aux Archives de Paris pour consulter les Bottins du commerce, je n’ai pas encore pu confirmer ce point. Cependant, si je peux récupérer le contrat de mariage établi lors de son remariage en 1920, j’espère en apprendre davantage à ce sujet.

Mes arrière-grands-parents ont en effet divorcé au sortir de la 1ère Guerre Mondiale. Il semble que ce soit Jeanne qui ait demandé le divorce, mais qu’Émile ait formulé une demande reconventionnelle, et obtenu le divorce en 1920 aux torts de son épouse pour adultère.
Jeanne ne tarde d’ailleurs pas à se remarier, et épouse en secondes noces Hippolyte BATHILDE le 19/03/1921. Je remarque qu’il est beaucoup plus âgé que Jeanne, puisqu’il est né en 1869. Il faut que je vérifie si, du fait de son âge, il aurait pu éviter de participer à la 1ère Guerre Mondiale, et serait resté à Paris pendant que les hommes plus jeunes, comme Émile, seraient partis au front. C’est peut-être durant cette période qu’il aurait fait la connaissance de Jeanne (ils habitaient apparemment dans la même rue).

Ils habitent quelques temps en région parisienne, peut-être à Bois le Roi (77), où cette photo de Jeanne avec Guy, le fils qu’elle aura avec Hippolyte aurait été prise vers 1925-26.

Toujours d’après mon grand-père, sa mère aurait ensuite tenu un commerce d’épicerie fine à Arcachon dans les années 20. J’en déduis donc qu’elle et son mari sont ensuite repartis vivre en Gironde, d’où était originaire Hippolyte (il est né à Bordeaux).
Bien qu’Émile ait obtenu la garde de Suzanne et Lucien lors du divorce, je suppose que Lucien a dû ensuite rejoindre sa mère à sa majorité (ou qu’au moins il a dû descendre lui rendre visite régulièrement), car sinon je ne vois pas comment il aurait pu rencontrer ma grand-mère, qui vivait à Arcachon, et l’épouser à Arcachon en 1931…(mais elle, je vous en reparlerai dans quelques jours...)

Des années plus tard, je retrouve ma aïeule en région parisienne, à Montgeron, où elle aurait cette fois un commerce de marchande de couleurs (point là encore à vérifier).

Elle y vivra jusqu’à son décès qui survient en janvier 1963 à l’hôpital de Villeneuve Saint Georges. Elle repose désormais au cimetière de Montgeron où son second époux la rejoindra en novembre de la même année.

 



Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

#ChallengeAZ : Z comme Zouave

Je suis tombée dedans quand j'étais petite...

François MARIE dit LEMONNIER, une belle épine généalogique