#ChallengeAZ : F comme Flamand, etc.

Aujourd'hui, je vais faire une pause dans la présentation des différents documents d'archives, pour évoquer une autre problématique à laquelle je dois faire face durant mes recherches généalogiques, celle des différentes langues auxquelles je suis confrontées, et qui compliquent sacrément la lecture des actes que je rencontre (comme si la paléographie ne suffisait pas !!).

En effet, je savais déjà de longue date qu'il me faudrait acquérir quelques rudiments de flamand pour pouvoir poursuivre la remontée de ma branche agnatique, puisque celle-ci trouve son origine en Belgique dans le Brabant flamand (cf. mon article sur K comme Kampenhout lors du Challenge AZ de 2017). 

J'en profite d'ailleurs pour compléter cet article en apportant une confirmation : je cousine bien avec Ludwig van BEETHOVEN! En effet, Aert van BEETHOVEN, dont je parle dans l'article et qui est d'après GENEASTAR le Sosa 128 du compositeur, serait aussi mon Sosa 8300 (soit mon ancêtre à la 14ème génération), si j'en crois le gedcom transmis jadis par le coordinateur de l'entraide généalogique pour le Benelux (qui s'était révélé être aussi un lointain cousin). Il ne me reste plus pour le prouver qu'à récupérer sur le site Agatha des archives de Belgique les "quelques" actes qui séparent Aert van BEETHOVEN(14ème génération), et Jean-Baptiste IMBRECHTS (6ème génération), que je les transcrive, puis les traduise de flamand en français. Une broutille !! D'ici là, il faudra que je progresse quelque peu dans mon apprentissage du flamand (balbutiant pour l'instant), et que j'entretienne mon niveau en paléographie...

Le flamand n'est pas la seule langue à laquelle je me trouve confrontée. Ayant aussi des racines en Moselle, je m'attendais à être un jour ou l'autre confrontée à l'allemand. Déjà, je n'avais pas réalisé que Rahling (le berceau de ma branche lorraine proche) se trouvait autant à l'est de la Moselle, aux portes du Bas-Rhin. Cela explique que je trouve rapidement des ancêtres originaires de l'Alsace voisine. Mais les dialectes locaux, ça ne m'avait pas traversé l'esprit. 

Voici une carte des dialectes que j'ai trouvé sur Wikipedia : 


On voit que Rahling se situe dans la région du parler germanique, plus précisément du francique rhénan lorrain. Toujours d'après Wikipedia, "Le francique lorrain, traditionnellement appelé Lothrìnger deitsch/ditsch, Lothrìnger Platt, ou tout simplement Platt[1], est l'une des langues régionales de Lorraine. C'est un terme générique qui désigne l'ensemble des dialectes du moyen allemand et de l'allemand supérieur parlés dans la partie germanophone du département de la Moselle. Toujours d'après le site, le francique lorrain restait en 2013 l'une des langues régionales les plus parlées, devant le basque et le corse, mais après l'occitan, l'alsacien et le breton."

Déjà que les archives de Moselle ne sont pas les plus accessibles (tout n'est pas en ligne, il y a des fonds lacunaires, et la qualité des registres numérisés n'est pas toujours au rendez-vous), mais là, la barrière supplémentaire de la langue, c'est la goutte d'eau qui fait déborder le vase. Au point que même quand je trouve un registre de la période qui m'intéresse, je suis pour l'instant incapable d'y discerner le moindre mot, ou la moindre date pour me repérer et espérer trouver la page où figurerait l'acte qui m'intéresse. Autant dire que mes recherches sur ma branche lorraine risquent d'être très longues et laborieuses!

Toujours dans cette branche de l'est de la France, j'ai déjà croisé quelques ancêtres et collatéraux originaires de l'Alsace voisine. Et suis tombée à cette occasion sur des registres en latin. Je vais pouvoir mettre à profit mes cours de latin du D.U de Généalogie et Histoire des familles. 

Enfin, à l'autre bout de la France, je suis amenée à transcrire des actes en espagnol, lorsque je travaille à remonter l'ascendance de mon grand-oncle par alliance de l'autre côté des Pyrénées. Et encore, pour l'instant j'ai de la chance, car, hormis les noms de lieux, souvent écrits avec une orthographe basque, le reste des actes est pour l'instant en castillan que j'arrive globalement à comprendre, et non en basque.

Voilà, je crois avoir fait le tour des langues qu'il va me falloir progressivement maîtriser pour pouvoir avancer dans les branches de ma généalogie, sans oublier bien sûr l'anglais, langue internationale par excellence, dont j'aurai peut-être besoin pour suivre la piste d'un autre arrière grand oncle parti outre Atlantique.


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